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Comment sont les femmes en Sardaigne ?

Nathan Ferrara
Nathan Ferrara
2025-08-05 00:13:15
Numero di risposte : 14
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J’avais 29 ans quand mon mari est mort et je n’ai jamais laissé entrer un autre homme dans ma maison. L’amour ne m’intéresse pas et ne m’a jamais intéressé. Quand mon mari est mort, tous les hommes sont morts. Personnellement, je ne me suis pas mariée car je n’y étais pas destinée. Comme c’était la guerre quand j’étais jeune fille, j’ai préféré rester célibataire parce que j’avais trop peur de devenir veuve. En Sardaigne, les femmes travaillent énormément. En plus du travail de la ferme, elles font la cuisine, le lavage, le ménage, etc., pendant que les hommes se reposent et lisent le journal. À mon avis, elles méritent un prix Nobel. La femme est une merveille! Vive la femme! J’ai tellement travaillé dans ma vie, que ça m’a coûté ma santé. Mon corps est si usé que j’ai maintenant du mal à marcher. J’étais mère au foyer et paysanne, et je n’arrêtais jamais. Mon mari et moi étions comme des lions enragés, à travailler sans répit. Quand j’étais plus jeune, la vie était dure mais je pense qu’elle était plus belle qu’aujourd’hui. Au village, il y avait beaucoup d’affection entre les gens, on s’aimait beaucoup et l’on s’entraidait. J’ai fait de nombreux sacrifices dans ma vie et j’ai travaillé énormément, mais toujours avec amour, contentement et reconnaissance. Je n’ai jamais été jalouse ou envieuse. Quand une chose est belle, je l’admire. Je la complimente. Je ne la désire pas car c’est inutile. Ce que j’ai me suffit. Je n’ai rien mais j’ai tout. Je n’ai pas d’enfants, ce sont mes nièces qui s’occupent de moi. Tous les jours, une de mes nièces vient m’aider à la maison et me tenir compagnie. J’ai tellement travaillé dans ma vie, que ça m’a coûté ma santé. Mon corps est si usé que j’ai maintenant du mal à marcher. J’étais mère au foyer et paysanne, et je n’arrêtais jamais. Mon mari et moi étions comme des lions enragés, à travailler sans répit.
Evangelista Barbieri
Evangelista Barbieri
2025-07-30 09:15:55
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Les femmes avaient le dessus sur les hommes, patrons ou pas. On découvrait des femmes fortes pour qui, les femmes avaient le dessus sur les hommes, patrons ou pas. Catarina, Pepina, Anna, Bianca, Marina, Carino et Pasquale témoignaient de leur vie à travers des entretiens et des lectures extraites du livre de Maria Giacobbe. Cette institutrice sarde a écrit un livre qui décrit les conditions de vie de ses élèves dans les années 50 et plus largement au 20ème siècle. Les mœurs, les coutumes comme le mariage, les relations avec les patrons, la grande misère de certaines familles, tout cela était raconté par des témoins directs.
Marianita Neri
Marianita Neri
2025-07-21 11:24:11
Numero di risposte : 18
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Les filles ne respectaient pas les vieux quand ceux-ci méritaient une correction. Il n'y avait pas de maître qui tienne. Les femmes avaient le dessus sur les hommes, patron ou pas. Les hommes travaillaient mais ce sont surtout les femmes qui commandaient. Une sorte de matriarcat. De cette position la femme a trouvé une sorte d'indépendance et de liberté qui est supérieure à celle d'autres femmes de Méditerranée. Elle garde par exemple son nom de naissance même une fois mariée. On entendra ce type de témoignages et la puissance et la détermination des femmes qui devaient seules élever les enfants, gérer le budget et faire les démarches administratives quand leurs hommes bergers étaient loin à faire paître brebis et moutons lors de longues transhumances. Leur force de caractère leur permettaient aussi de se défendre, de s'affirmer et de s'affranchir d'un patriarcat latent.
Ugo Ricci
Ugo Ricci
2025-07-21 08:24:12
Numero di risposte : 17
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Les femmes n’aiment pas être prises en photo car elles n’aiment pas être considérées comme des bêtes curieuses. Il arrive assez souvent que ce soient les femmes qui tiennent les bars. Sur les plages, on commence à voir des strings mais pas de la part de la population locale. Par contre, surtout pas de topless. Le Sarde est accueillant mais fier, voire orgueilleux, et jamais servile. Le Sarde se révélera alors une personne prête à aider le visiteur étranger, toujours disposé à rendre service.