Chi era Pasqualina?

Pasqualina Pezzola era divenuta celebre in quanto sosteneva di essere dotata di poteri paranormali che le avrebbero consentito di avere premonizioni e di possedere facoltà diagnostiche e terapeutiche. La "Montesanta", così era chiamata dalle sue parti, sosteneva di avere scoperto i propri poteri settant'anni fa, quando una sera il marito tardava a rientrare a casa. La Pezzola acquisì progressivamente prestigio prima nell'ambiente in cui viveva e, successivamente, anche ben al di fuori di esso. Si narra che personaggi come Franco Zeffiretti, Federico Fellini e Fred Buongusto fossero suoi abituali frequentatori. Si dice addirittura che alcuni messi pontifici si rivolsero a lei quando le condizioni di salute di papa Pio XII prima e di papa Giovanni XXII poi si fecero critiche e portarono i due pontefici alla morte. In realtà anche la Pezzola non sfuggiva alla famosa legge di Angela, secondo la quale i fenomeni sono 100 quando i controlli sono zero, ma diventano zero quando i controlli sono 100. Diodati poté osservare all'opera Pasqualina, che faceva le sue diagnosi con una semplice osservazione, e si rese conto che in realtà la guaritrice "rivendeva" semplicemente al cliente tutte le informazioni che riusciva a carpirgli. L'ipotesi venne confermata da un successivo incontro, in cui Diodati stesso fece finta di accusare alcune malattie inesistenti che vennero prontamente "diagnosticate" da Pasqualina.

Suor Pascalina in una fotografia del 1983 Pascalina, al secolo Josephine Lehnert, è stata una religiosa tedesca della congregazione delle Suore Insegnanti della Santa Croce di Menzingen. Fu assistente personale di Eugenio Pacelli, poi divenuto papa Pio XII, dal 1917 al 1958. Nata in Baviera da una famiglia contadina, abbracciò la vita religiosa contro il parere dei suoi familiari ed entrò tra le Suore Insegnanti della Santa Croce: emise la sua professione dei voti nel 1910, abbandonando il nome secolare di Josephine e prendendo quello religioso di suor Pascalina. Frequentò un corso da infermiera ed era in procinto di partire come missionaria per il Cile quando, nel 1917, conobbe nel monastero di Einsiedeln il nunzio in Baviera Eugenio Pacelli, che vi stava trascorrendo un periodo di riposo. Suor Pascalina divenne governante e segretaria di Pacelli. Esercitò una grande influenza sul papa, gestendone l'agenda e influenzandone le decisioni. Durante la seconda guerra mondiale ebbe un ruolo di primo piano nelle decisioni pontificie, particolarmente in merito alla persecuzione ebraica da parte dei nazisti. Dopo la morte di Pio XII, avvenuta nel 1958, si ritirò nel Collegio Nordamericano di Roma e fondò la casa Pastor Angelicus per le donne abbandonate. Si spese inoltre per l'introduzione della causa di beatificazione di Pio XII e scrisse le sue memorie, pubblicate nel 1982.

Joséphine Lehnert, en religion sœur Pascalina des Sœurs de la Sainte Croix de Menzingen, née le 25 août 1894 à Ebersberg en royaume de Bavière et morte à Vienne le 13 novembre 1983. Elle fut de 1917 à 1958 la secrétaire et l'aide-soignante du nonce apostolique en Bavière, Eugenio Pacelli qui la garde à son service quand il devient le pape Pie XII. Considérée comme l'éminence grise de Pie XII, elle fut aussi la seule femme de l'histoire moderne du Catholicisme à avoir pu participer de l'intérieur à un conclave, en l'occurrence celui de 1939. Elle grandit à la campagne dans une famille de douze enfants, dans une ferme située à environ quarante kilomètres au sud de Munich. Elle quitte le domicile familial à 15 ans pour rejoindre les sœurs enseignantes de la Sainte-Croix dans la région de Munich. Lorsqu'elle prononce ses vœux, elle reçoit le nom de Pascalina. Elle est ensuite envoyée dans les Alpes Suisses, pour servir dans une maison de repos du nom de Stella Maris. C'est dans cette maison de repos qu'elle est choisie en 1917 — à 23 ans — pour s'occuper du nonce apostolique à Munich Eugenio Pacelli, futur Pie XII, qui est là en tant que patient. Une fois remis, Pacelli fait venir sœur Pascalina à la nonciature de Munich. Elle y est en quelque sorte la maîtresse de la maison et l'aide-soignante de Pacelli. Pascalina est très liée à Pacelli et appréciée de lui ; il la fait venir en 1930 au Vatican, où elle habite jusqu'à sa mort en 1958. Elle fut présente lors du premier tour de scrutin du conclave de 1939, qui fut donc le seul conclave de l'histoire moderne du catholicisme auquel une femme a pu assister de l'intérieur. En effet, Pascalina Lehnert est restée dans la chapelle Sixtine lors du premier tour de scrutin, en tant qu'aide-soignante du cardinal Pacelli, pour lui donner ses médicaments. Pacelli étant camerlingue et donc en charge de l'organisation du conclave, aucun des Cardinaux présents n'a protesté. Après l'élection de Pie XII, elle devient sa secrétaire, et est rapidement perçue comme étant l'éminence grise du pape, ce qui lui vaut ironiquement le sobriquet de « la papesse ». En effet, c'est elle qui filtre les visiteurs et retarde les demandes d'audience des cardinaux qui lui sont défavorables. Tisserant, doyen du Sacré Collège, s'en plaint. Elle va même à une reprise jusqu'à gifler un cardinal, en présence de Pie XII. Certaines personnes estiment que le fait que Pie XII n'ait pas choisi de successeur au cardinal Maglione est dû à ses conseils. Alors que Benito Mussolini est confronté à une opposition croissante en Italie, sa maîtresse, Clara Petacci, vient rencontrer au Vatican pour demander à Pascalina Lehnert d'intervenir auprès du pape, afin d'aider le dictateur. Elle rédige ses mémoires, qui permettent de mieux cerner la personnalité de Pie XII. Elle meurt à Vienne le 13 novembre 1983, à l'âge de 89 ans. Elle est enterrée au cimetière teutonique de Rome.